Le sommet de Roche Faurio culmine à 3 730m d’altitude. Il se situe au cœur du parc national des Écrins dans les Hautes-Alpes (05).
Son ascension représente une belle classique en ski alpinisme et offre une vue à couper le souffle sur l’ensemble du massif, particulièrement sur le bassin du glacier Blanc, le plus volumineux du massif.
Il est bordé par les plus hauts sommets du massif parmi lesquels la Barre des Écrins (4 102m) et son Dôme (4 015m) sont, le plus facilement accessibles par sa face nord.
Roche Faurio est sans doute le plus beau belvédère pour admirer la grandeur de ces mythes.
Des alpinistes du monde entier viennent découvrir ces paysages grandioses et tenter l’ascension des géants des Écrins par un cheminement exposé dans un univers de glace à perte de vue…
Il faut alors cheminer entre les crevasses du glacier et les séracs, ces immeubles de glace hauts de plusieurs dizaines de mètres. C'est le glacier qui se fracture au niveau d'une rupture de pente de la roche sous-jacente ; il ne vaut mieux pas traîner là-dessous !
Pour accéder à ces paysages reculés du massif des Écrins, Il est conseillé de passer la nuit au refuge des Écrins, perché au bord du bassin du glacier Blanc à 3 175m d’altitude.
Le premier jour de ce voyage inoubliable constitue alors une approche non négligeable (environ 1 300m de dénivelé positif) depuis le Pré de Madame Carle, point de départ de la randonnée.
Je pars donc en compagnie d’Eva et Théo, moniteurs de ski à la Grave et amis proches, redécouvrir les pentes raisonnables de Roche Faurio sur un très bon créneau, début Mai.
Au printemps, le glacier est rempli de neige, les journées sont longues et le soleil généreux.
La belle couche de neige posée ces derniers jours nous promet de beaux virages poudreux à la descente. Nous décidons donc de partir tôt pour admirer le lever de soleil sur la Barre des Écrins en toile de fond et profiter d’une bonne neige à la descente.
Au fur et-à mesure de la montée, la pente se redresse et nous prenons du «gaz». Le soleil réchauffe nos corps. Mon appareil photo fait le plein de lumières.
Après 700 mètres de dénivelé positif depuis le refuge. Nous arrivons à l’antécime de Roche Faurio, quelques mètres sous le sommet.
Plus au Nord, des alpinistes font de belles traces dans les pentes de la Grande Ruine (3 765m). Plus loin, nous découvrons l’imposante face Sud de la Meije, Pavé, Pic Gaspard…
Nous voilà donc arrivés au Sommet de notre objectif !
La descente s’annonce bien poudreuse.
Nous choisissons un itinéraire éloigné de la montée pour profiter d’une neige fraîche et non tracée pour le shooting.
Cette longue mais rapide descente jusqu’au Pré de Madame Carle est une belle récompense pour tous les trois.
Déjà, la grandeur et la beauté de ces lieux nous appellent, à nouveau…
Vous trouverez davantage de photos du massif des Écrins en hiver dans mon portfolio, rubrique : les Alpes, et son or blanc.
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